Jacques Charpentier
Les Amours de Jupiter et d’Io
Parodie en deux actes avec un prologue
1718
BnF ms. fr.
Acteurs
Jupiter
Junon
Io
Pan
Mercure
Argus
Cupidon
[Rosette]
[Colinet]
Vénus
Bacchus
Momus
Troupe de Déesses
Troupe de Bergers et de Bergères
Troupe de Chaudronniers et de Marmitons
Troupe de Démons
Les Amours de Jupiter et d’Io
Acte i
Scène i
mercure porté dans un chaudron par deux lutins, et ayant une cuiller à pot pour caducée
Il dit que Comus l’a tant fait boire dans sa cuisine qu’il a été obligé de se servir de cette voiture pour se rendre sur la terre, où Jupiter l’envoie pour séduire la nymphe Io.
Air : Pèlerins
Je suis un dieu d’humeur commode
Pour un galant.
Ici-bas, on suit cette mode :
Sans ce talent,
Dorimène tendrait la main
Dans un passage ;
Le vieux Damon, votre voisin,
N’aurait pas d’équipage.
La nymphe approche ; et je crois que le hasard l’amène ici, par un cas fortuit bien mûrement médité.
Scène ii
mercure, io
mercure
... Me cherchiez-vous, Madame ?
Un espoir si charmant me serait-il permis ?
io
Je passais jusqu’au[x] lieux ou sont les pissenlits.
J’en veux cueillir moi-même une fine salade,
Dont, avec le secours d’une capilotade,
Mes compagnes et moi ferons un bon repas.
Vous voyez bien, Seigneur, qu’on ne vous cherche pas !
Mercure lui propose sans façon un tête-à-tête avec Jupiter dans un lieu écarté ou obscur à son choix. Io le rebute ; Mercure l’en conjure au nom des dieux et par tous les diables, Io est inflexible. Mercure se sert pour la persuader de la tirade, qu’Arlequin Mercure Galant, emploie en pareil cas auprès de [Rosalbe – dans la pièce qui porte ce titre, dans l’Ancien Théâtre Italien. Io se rend enfin, à condition, que cette démarche ne passera dans le monde que pour une rencontre et non pour rendez-vous.
mercure
Air : [Tout comme il vous plaira]
Tout comme il vous plaira,
Larira, etc.
Scène iii
mercure, pan
Pan veut adroitement savoir de Mercure ce qui l’amène sur la terre. Mercure, pour le dépayser, lui débite la tirade des nouvelles de la terre et des cieux, qui est dans Arlequin Mercure Galant, Ancien Théâtre Italien. Pan sort. Et Mercure voyant arriver l’heure du rendez-vous, se prépare à voltiger sur les ailes, crainte de surprise.
Scène iv
io [seule]
io
Réfléchit sur la promesse qu’elle a faite à Mercure : elle balance à tenir sa parole : enfin elle se résout.
Air : Ô reguingué
Quoi, des dieux tromper le doyen,
Lui refuser un entretien ?
Ô reguingué, [ô lon lan la.]
La chose serait ridicule.
C’en est fait ; fuyez, vain scrupule !
J’ai eu de la peine à me déterminer ; on en aurait à moins, et je le donne en trois à la plus fière actrice de l’Opéra.
Scène v
io, jupiter arrivant sur un âne
Jupiter presse Io, qui fait beaucoup de résistance. Il lui dit :
jupiter
Air : Vous m’entendez bien
Nymphe, finissez vos façons,
Je ne viens point dans ces vallons,
Pour enfiler des perles,
Eh bien !
Ni dénicher des merles...
Vous m’entendez bien !
Io ne peut s’accommoder des manières pétulantes de Jupiter, il lui faut du tendre, du passionné des chansonnettes de Quinault mises en musique par Lulli.
jupiter, impatient, appelle
Cupidon !
cupidon, caché dans une touffe d’arbres
Plaît-il, maître ?
jupiter
Es-tu là ?
cupidon
Oui, maître !
jupiter
Allons, mon mignon, exerce-toi sur ce cœur de rocher. Silence. À droite : présentez vos armes. Bandez votre arc : ôtez la flèche du carquois : En joue ; une ; deux ; trois ; tirez !
Cupidon dans la touffe d’arbres fait l’exercice, ainsi que Jupiter le lui ordonne.
io, après avoir reçu le coup de flèche
Que sens-je ! Hélas ! Quand l’amour s’en mêle, adieu la pudeur et la raison. Il est vrai, après tout, que ce n’est pas une grosse perte.
Jupiter l’entraîne dans le bois.
cupidon, hors de l’arbre
Air : Vous m’entendez bien
Dans une fille les froideurs
Sont des préjugés bien trompeurs :
Telle fait la sévère,
Eh bien !
Qui voudrait déjà faire...
Vous m’entendez bien !
Scène vi
junon arrive dans une vinaigrette
Elle se plaint des froideurs et des dissipations de Jupiter, qui lui rogne son ordinaire pour en faire part à d’autres. Elle menace de le fustiger si elle le trouve in flagranti.
Scène vii
jupiter, io sortant du bois
jupiter
Eh bien, ma belle enfant, vous n’êtes plus si fâchée que vous l’étiez.
io
Non, en vérité. Je suis tout à fait revenue de mes frayeurs.
Quand le péril est agréable
Le moyen de s’en alarmer...
jupiter, baillant
Air : Et zon, zon, zon
Malgré votre pudeur,
Que vous êtes fringante !
Dites-moi, mon cher cœur,
N’êtes-vous pas contente ?
Et zon, [zon, zon,
Lisette, la Lisette,
Et zon, zon, zon,
Lisette, la Lison.]
De bonne foi, ma conversation vous déplaît-elle ?
io
Même air
Vous avez tant d’appas,
Et vous êtes si tendre,
Qu’on ne se lasse pas,
Seigneur, de vous entendre,
Et zon, [zon, zon,
Lisette, la Lisette,
Et zon, zon, zon,
Lisette, la Lison.]
Junon paraît. Jupiter s’enfuit. Io reste immobile de surprise.
Scène viii
junon, io
Junon fustige Io.
io
Pardon madame, pardon.
junon
Air : Flon, flon
Chatte, gueuse, diablesse,
Digne du pilori
Crois-tu, que je te laisse
Faire avec mon mari
Flon, flon,
[Larira, dondaine,
Flon, flon,
Larira, dondon.]
io
Même air
De quoi suis-je coupable ?
Quel est donc mon forfait ?
Est-ce un cas punissable,
D’avoir un peu fait
Flon, flon,
[Larira, dondaine,
Flon, flon,
Larira, dondon.]
Junon la menace.
io
Pardon, madame, je ne l’ai pas fait exprès
junon
Comment donc, petite vaurienne ! Cela se fait-il sans y penser, ou bien par procureur ? Demeure-là. Astarot ! Léviathan ! Belzébuth ! Asmodée !
Flectere si nequeo, superos Acheronta movebo.
Scène 9
junon, io, quatre démons
un démon
Air : Lon lan la derirette
Nous nous complaisons dans le mal,
Autant qu’un fermier général,
Lon lan [la derirette,]
Autant que les traitants aussi,
Lon lan [la deriri.]
autre démon
Même air
Nos camarades les lutins
Cachés dans des corps féminins,
Lon lan [la derirette,]
Bien souvent font charivari,
Lon lan [la deriri.]
Junon ordonne aux démons de tourmenter Io.
junon
Imaginez pour elle un nouveau genre de supplice. Montrez-lui des miroirs où elle se voie laide et dégoûtante, sans dents, les cheveux gris, les yeux battus et le nez aussi rouge que le mien.
Les démons obéissent. Io fait des cris des frayeurs. L’Enfer disparaît. Un rocher s’élève, ce qui donne lieu à la métamorphose.
Scène x
jupiter, io en vache
Jupiter se félicite d’avoir évité la colère de sa femme. Il paraît très surpris de la métamorphose d’Io, et dit
jupiter
Voyez un peu jusqu’où va la malice d’une femme !
Air : Réveillez-vous, [belle endormie]
Junon jalouse, à mon Inache,
A fait présent de ce museau,
Afin, je pense, qu’étant vache,
Elle n’accouche que d’un veau.
Cette pauvre nymphe peut courir le bal sans crainte d’être reconnue. Ce n’est pas comme cela que les femmes d’ici-bas s’y prennent pour se venger
des infidélités de leurs maris.
Air : Joconde
Quand un époux est inconstant
Ici-bas, dans la France.
Sa femme s’y prend autrement
Pour en tirer vengeance.
Tandis que Monsieur, à Passy,
Danse avec sa Climène ;
Madame et son amant Tirsis
S’ébattent dans Vincennes.
Io mugit.
Fort bien. Poussez à présent les beaux sentiments : chantez-nous les airs de Lully ! Il la caresse et paraît très fatigué. Ma foi, je n’en puis plus, la besogne est trop rude.
Air : [Ne m’entendez-vous pas]
Il vous faut un taureau,
Puisque vous êtes vache !
Je me meurs, chère Inache,
Ah, je suis tout en eau !
Il vous faut un taureau.
Scène xi
jupiter, argus, io en vache
Argus veut emmener Io, Jupiter s’y oppose, ils se chamaillent. Tandis qu’ils se battent un taureau en furie sort du bois. Ils lâchent prise. Jupiter saute sur le taureau, Argus sur la vache ; ils sont emportés par ces animaux, dont les queues jettent des fusées, ce qui finit l’acte.
Acte ii
Scène i
jupiter se frottant les épaules
jupiter
Ah, que sens je ? Est-ce Argus, et suis-je Jupiter ?
On me prend donc ici pour quelque pauvre clerc ?
Un vacher... C’en est trop ! Faisons un bruit de Diable.
Tonnons, jurons, pestons, rendons-nous redoutable.
On entend le tonnerre.
Voilà bien du bruit qui ne sert pas de grand-chose. Il est écrit que je régenterai l’univers, mais que ma femme me régentera toujours.
Air : Le Prévôt [des marchands]
Souverain absolu des Cieux
Mon tonnerre est craint en tous lieux :
Malgré cela, je suis pagnotte,
Un pauvre sire, un franc oison.
Ma femme porte la culotte,
Est la maîtresse a la maison.
Après tout, je dois me consoler ; il y a tant de maris qui me ressemblent. Il faut chercher du remède à mes maux et ravoir s’il se peut ma pauvre vache. Appelons Mercure, il me servira là-dedans mieux que personne.
Scène ii
jupiter, mercure
jupiter, sifflant
Holà ho, poisson d’avril !
mercure, accourant
Signor si ! Qu’y a-t-il pour votre service ?
Jupiter lui ordonne de tout mettre en œuvre pour tirer Io des mains d’Argus. Il lui dit :
jupiter
Air : Le Prévôt [des marchands]
Pour l’endormir, tu chanteras
Les airs des nouveaux opéras,
Triolets ou bien ritournelles :
Mais, je me trompe, on n’en fait plus ;
Au défaut des chansons nouvelles,
Chante-lui des lantur[e]lus.
En un mot, fais si bien qu’il fasse dodo.
mercure
Un diamant, une montre d’or feraient plus d’effet que toutes les chansons du monde. Ces bagatelles-là ferment les yeux, bouchent les oreilles et lient la langue.
Air : Réveillez-vous, [belle endormie]
Le son d’une douce musette,
N’égale pas celui de l’or.
À son aspect, Argus, soubrette,
Ouvre la main, clôt l’œil et dort.
Scène iii
argus, [io en vache]
Il raisonne sur la commission que Junon lui a donné de garder Io, et paraît en être fort embarrassé. Il dit à Io, qui veut s’échapper :
argus
Tout beau, nymphe, tout beau ! Vous êtes trop remuante ; il faut vous défaire de vos inclinations de fille.
Scène iv
argus, [io en vache], bergers et nymphes qui cherchent Io
Les Nymphes et les Bergers témoignent à Argus l’inquiétude où ils sont du sort d’Io, qu’ils cherchent en vain. Argus la leur montre et leur apprend la cause de sa métamorphose.
une bergère
Air : Folies d’Espagne
Dans le Tartare, où Mégère se cache,
Ce châtiment paraît imaginé ;
Quoi ! Pour si peu, devenir une vache ?
Quoi ! Pour avoir une fois badiné ?
Scène v
[les acteurs précédents], colinet, rosette, enfants
colinet
Allons, Rosette, allons nous jouer dans ce bois ;
J’ai découvert un lieu qui regorge de noix.
Viens ! Je t’y donnerai, tous deux assis à l’ombre,
Des prunettes, des fleurs, et des baisers sans nombre.
rosette
Ah ! non, non, Colinet, je crains trop à présent.
Je pourrais devenir...
colinet
Quoi ?
rosette
Belette ou serpent.
Regarde !
Elle montre la vache.
colinet
Que nous fait cette métamorphose ?
rosette
On m’a dit que ce jeu, vois-tu bien, en est cause.
colinet
Ne crains rien ; elle aurait encore les yeux doux
Si la belle n’avait joué que comme nous.
rosette
Ah ! Mon cher Colinet, ton discours m’encourage ;
Donne ta main... Rit-on jamais mieux qu’à notre âge ?
ensemble, ensemble
Qui cherche à plaire
Peut risquer.
Scène vi
argus, mercure en vielleux, [io en vache]
Argus, charmé d’entendre le son de la vielle, fait approcher Mercure, à qui il dit qu’il aime les instruments autant que femme du monde. Après que Mercure a joué quelques temps, Argus s’endort. Le dieu emmène la vache, en disant :
mercure
Air : Robin ture lure
Malgré tous les soins jaloux
D’une déesse trop dure,
Enfin, la vache est à nous,
Turelure !
Je la tiens par la frisure,
Robin [turelure lure].
Scène vii
jupiter, mercure, io en vache
jupiter
Ah ! ma pauvre vache, je tiens ! Quel plaisir de te retrouver fidèle ; à moins que tu n’aies badiné avec ce taureau qui m’a fait tant de peur. Voyant qu’elle fait ses ordures. Fi, la salope !
mercure
C’est pour vous marquer la joie qu’elle a de vous retrouver.
Il voit Junon et s’enfuit.
Scène viii
jupiter, junon, argus, io en vache
Junon prend Jupiter au collet. Celui-ci crie au guet ! à l’aide !
junon
Air : Gardons nos moutons
Ici-bas, indigne maraud,
Tu pousse[s] la fleurette,
Tandis que je souffre là-haut
Une affreuse disette.
Si quelqu’un de moi
Voulait faire emploi,
Tu porterais l’aigrette.
Elle fustige Argus et Jupiter.
jupiter
Aïe, aïe, aïe ! Cela ne m’arrivera plus.
Air : Pouvoir
Je te demande bien pardon,
Ma très chère Junon ;
Et je te promets que ce soir,
Je ferai le devoir.
Junon est si aise de cette promesse qu’elle s’en évanouit.
jupiter
Au vinaigre ! Au vinaigre ! Ma femme se meurt ? Foin de moi ! Je ne serai jamais si heureux : la chienne de Nature est immortelle !
Junon revenu[e – de sa pâmoison promet à Jupiter d’être chaste comme Lucrèce.
jupiter
Air : Joconde
Pour que dans ce jour de faveur,
Rien ne semble difforme,
À cette nymphe qui fait peur,
Rend sa première forme !
Si tu veux que mes tendres soins,
Cette nuit soient sans bornes
Ma mignonne, ôte-lui, du moins,
Et la queue et les cornes.
Ces ornements ne lui conviennent point du tout.
Junon n’y veut point consentir, malgré les promesses de fidélité, que lui fait Jupiter. Ce qui le force à faire ce serment.
jupiter
Égout Montmartre, égout toujours rempli d’ordure,
Cloaque, noir bourbier ; c’est par vous que je jure,
Soyez bien attentif au serment que je fais.
Si cette vache, enfin, reprend tous ses attraits,
Si ma Junon lui rend sa première fressure,
Je jure tout en plein qu’on ne verra jamais
De rivière sans eau, ni de pré sans verdure,
D’humbles comédiens, de fidèles valets,
De belles sans orgueil, de fiacres satisfaits.
Égout Montmartre, égout toujours rempli d’ordure,
Cloaque, noir bourbier, c’est par vous que j’en jure.
Junon, contente de cet horrible serment, dit :
junon
Air : Vous m’entendez bien
Je t’accorde tout, beau camus,
Et même je veux faire plus :
Par grâce singulière...
jupiter
Eh bien ?
junon
Qu’elle paraisse entière.
jupiter
Je vous entends bien.
Le rocher s’élève et la métamorphose se fait.
jupiter
Air : Gardons nos moutons
Qu’une femme soit en courroux,
Tempête et fasse rage,
Avec deux ou trois mots, l’époux
Peut apaiser l’orage :
Toujours avec soi,
Il porte de quoi
Faire la paix du ménage.
Scène ix
jupiter, junon, io sous sa première forme
Jupiter est enchanté du plaisir de revoir Io, à qui il demande quand ils renoueront connaissance.
io
Tuchou ! C’est le ventre de ma mère, je n’y retourne plus.
Junon menace Jupiter qui file doux et demande à Io ce qui lui a fait plus de peine dans sa métamorphose.
io
C’était ce vilain poil que j’avais par tout le corps ; cela est tout différent à présent.
Air : Vous m’entendez bien
Je ne convenais qu’aux buveurs
De lait, et d’eau de mille fleurs ;
Mais, me voilà remise,
Eh bien !
J’ai d’autre marchandise.
jupiter
Je vous entends bien.
Junon dit qu’elle veut mettre Io au rang des dieux. On en convoque l’assemblée.
Scène x
jupiter, junon, io, les autres divinités
junon, à Io
Après les maux de votre hydropisie,
Revêtez-vous du jupon cramoisi ;
Et sous le nouveau nom d’Isis,
Crevez-vous d’ambroisie !
jupiter et junon
Dieux ! Permettez qu’Isis boive dans votre coupe ;
Chaudronniers, marmitons, dressez-lui de la soupe !
divertissement, de Chaudronniers et de Marmitons
On chante.
Air : Jean aime Jeanne
Chantons la Gloire d’Inache,
Chantons les feux de Jupin.
Rien n’est si charmant qu’Inache,
Rien n’est si beau que Jupin.
Chantons Inache,
Chantons Jupin !
Le joli Jupin aime bien Inache ;
La gentille Inache aime bien Jupin.
petitespacevert
Après avoir été vache
Et vu la feuille à l’envers ;
On verra la belle Inache,
Manger là-haut des pois verts.
Chantons Inache, etc.
Les acteurs du divertissement se retirent.
Scène xi
jupiter, junon, io
Jupiter congratule Isis sur sa façon de bien tenir sa morgue de déesse. Isis promet de la mieux tenir encore dans ses temples d’Égypte et d’être sage. Momus veut lancer quelques traits de raillerie sur la nouvelle divinité ; Jupiter le bat, pour lui imposer silence. Junon, qui ce jour est maîtresse absolue dans l’Olympe, ordonne, qu’en réjouissance de la nouvelle déification, on donne à souper à chaque divinité, double portion de nectar et d’ambroisie. La pièce finit par le couplet que tous chantent.
Air : Des fraises
À Paris, s’il arrivait
Telles métamorphoses,
Que de vachers il faudrait,
Et combien on y verrait
De choses, de choses, de choses.
Fin